Guelmim : campagne de don de sang pour renflouer le stock de cette matière vitale
Un groupe de jeunes squattent des appartements vides à Laâyoune
Les autorités de Laâyoune ont tenté de convaincre les intrus d‘évacuer les lieux.
08/11/2016
Il y a quelques années, bien avant les tristes évènements de Gdim Izik, les autorités de Laâyoune avaient fait construire des centaines de logements pour d’éventuels habitants des camps de Tindouf qui pourraient rallier la mère patrie. Des années ont passé, les vagues de ralliés ne se sont jamais déversées et des milliers de citoyens dont le nombre a augmenté à cause des crues de l’Oued Sakia, sont restés sans logement. Ils n’ont pas hésité à défoncer les portes des maisons vides réservées à des gens qui n’ont vraisemblablement aucune intention de venir s’y installer.
Réagissant à cet acte, les autorités de Laâyoune qui ont déclaré que les maisons sont la propriété de la société Al Oumrane, ont tenté de convaincre les intrus d‘évacuer les lieux. Aux démarches des représentants des autorités, les assaillants ont répondu par des jets de pierres provoquant des blessés dans les rangs des forces de l’ordre, selon des sources proches de la wilaya de Laâyoune.
Ces mêmes sources ont indiqué qu’après avoir conduit les blessés aux urgences de l’hôpital régional, les forces de sécurité ont réussi à faire évacuer les appartements illégalement occupés et à empêcher un individu qui s’était aspergé de matière inflammable, de s’immoler et un autre qui avait menacé de se jeter du haut du toit de l’un des immeubles investis.
L’opération d’évacuation s’était déroulée, ajoute la source sans qu’il y ait de blessé parmi les squatters. La société Al Oumrane a porté plainte pour violation de propriété.
Notons que depuis les inondations qui ont fait des morts, des disparus et des dégâts matériels, la ville de Laâyoune connait une succession d’évènements inhabituels dont deux tentatives d’immolation en moins de vingt-quatre heures. La première s’est produite mercredi 2 novembre devant le siège de la wilaya. Son auteur, A.S., quadragénaire, père de quatre enfants et sans emploi, vivait dans la précarité. Il s'est aspergé le corps d’essence avant d’y mettre le feu. Présentant des brûlures de 3e degré, il a été immédiatement transporté à bord d’un hélicoptère à destination d’Agadir où il doit recevoir les soins nécessaires, indiquent des sources locales.
Un cas qui en fait oublier un autre. Tôt ce jeudi, un autre homme, un trentenaire, celui-là a tenté de se suicider par le feu dans une station-service. Au même titre qu’A.S., il protestait contre ses conditions de vie difficiles.
L’intervention rapide de quelques policiers, présents sur les lieux, a permis d’éviter le pire. Dans un moment d’inattention du suicidaire, l’un des agents a pu lui arracher le briquet des mains. L'homme a ensuite été conduit à la préfecture de police de Laâyoune.
Réagissant à cet acte, les autorités de Laâyoune qui ont déclaré que les maisons sont la propriété de la société Al Oumrane, ont tenté de convaincre les intrus d‘évacuer les lieux. Aux démarches des représentants des autorités, les assaillants ont répondu par des jets de pierres provoquant des blessés dans les rangs des forces de l’ordre, selon des sources proches de la wilaya de Laâyoune.
Ces mêmes sources ont indiqué qu’après avoir conduit les blessés aux urgences de l’hôpital régional, les forces de sécurité ont réussi à faire évacuer les appartements illégalement occupés et à empêcher un individu qui s’était aspergé de matière inflammable, de s’immoler et un autre qui avait menacé de se jeter du haut du toit de l’un des immeubles investis.
L’opération d’évacuation s’était déroulée, ajoute la source sans qu’il y ait de blessé parmi les squatters. La société Al Oumrane a porté plainte pour violation de propriété.
Notons que depuis les inondations qui ont fait des morts, des disparus et des dégâts matériels, la ville de Laâyoune connait une succession d’évènements inhabituels dont deux tentatives d’immolation en moins de vingt-quatre heures. La première s’est produite mercredi 2 novembre devant le siège de la wilaya. Son auteur, A.S., quadragénaire, père de quatre enfants et sans emploi, vivait dans la précarité. Il s'est aspergé le corps d’essence avant d’y mettre le feu. Présentant des brûlures de 3e degré, il a été immédiatement transporté à bord d’un hélicoptère à destination d’Agadir où il doit recevoir les soins nécessaires, indiquent des sources locales.
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LIBÉRATION
Adresse: 33, Rue Amir Abdelkader.
Casablanca 05-Maroc.
Tél.: 0522 61 94 00/04. Fax: 0522 62 09 72
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