«La Casablancaise» renaît de ses cendres Au grand dam des spéculateurs et au grand bonheur des Casablancais

12/01/2013

Au grand dam des spéculateurs et au grand
bonheur des Casablancais

«La Casablancaise» renaît de ses cendres Au grand dam des spéculateurs  et au grand bonheur des Casablancais
Et si «La Casablancaise» retrouvait son prestige d’autrefois ?
Un rêve que tous les Casablancais ne cessent de caresser depuis  de longues années. Tous nostalgiques  d’une époque où ce temple  du sport de la métropole était dédié aux Casablancais pour alimenter le pays en sportifs de talent. Des champions, toutes disciplines confondues, nationaux, internationaux et même olympiques.
Depuis ce jeudi 10 janvier 2013, l’espoir renaît. Au siège de la wilaya du Grand Casa, il y avait en plus du wali et du gouverneur de Casa-Anfa, le président du Conseil de la ville, celui du Conseil provincial, le président de l’Association de Sidi Belyout, ainsi que des représentants du ministère de la Jeunesse et des Sports et de divers départements  techniques concernés. Selon nos sources, tout ce beau monde était animé de la même bonne volonté de redonner à la célèbre «Casablancaise» toutes ses lettres de noblesse.
Mieux encore, au-delà de ces vœux unanimes, il y aura eu du concret. Le ministère de la Jeunesse et des Sports se serait engagé solennellement pour l’aménagement de cet espace sportif mythique et, nous assure-t-on, les travaux devront être lancés incessamment, avec pour maître d’œuvre le ministère lui-même.
Plus rassurant encore : on aurait d’ores et déjà opté pour le même modèle de gestion que celui adopté pour la salle omnisports ou pour la piscine olympique dépendant du Complexe Mohammed V.
Elle aura donc son staff de maintenance, son ingénieur attitré et sera ouverte, en plus à des associations sportives et des écoles de sport, au privé. C’est le modèle dit SEGMA (Services de l’Etat gérés de manière autonome). Le ministre Ouzine réussira-t-il là où d’autres ont échoué ? C’est tout le mal qu’on lui souhaite.
Ce ne serait sûrement pas superflu de rappeler tous ces inestimables efforts consentis par des potentialités de la ville pour que survive «La Casablancaise». Feu Mustapha Karchaoui, du temps où il était président de la commune de Maârif, a dû lutter et militer pour contrecarrer les desseins mercantiles de spéculateurs intéressés et de responsables véreux.
 
 


Commentaires (1)
1. jalil le 18/01/2013 16:50
Merci au journal l'Economiste !
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