Le WAC débarque en Amérique
Mondial 2015 de handball : La France craint la concurrence du Qatar
28/01/2011
La Fédération internationale de handball (IHF) décernera l'organisation du Mondial-2015 messieurs jeudi à Malmö: la France est sur les rangs avec deux autres pays européens, la Pologne et la Norvège, mais craint surtout la concurrence du Qatar.C'est vers midi dans un grand hôtel de Malmö que Hassan Mustafa, le président de l'IHF, prononcera le nom de l'heureux gagnant, élu à la majorité simple par le conseil exécutif de l'IHF composé de 17 membres dont 13 votants. S'ils sont encore quatre pays en lice, après le retrait de la Corée du Sud, le directeur technique national français Philippe Bana estime que "le sprint final" va se jouer entre la France et le Qatar.
"La Pologne a un très bon dossier mais ne dispose pas de lobby suffisant et la Norvège présente une candidature de principe", explique le DTN. Entre la France et le Qatar, la lutte serait très serrée. "Comme en 2007 lorsqu'on avait battu la Chine (pour accueillir le Mondial dames), cela va certainement se jouer à une voix", estime Philippe Bana qui, à cet égard, a appris avec soulagement l'arrivée en Suède de l'Ivoirien François Gnamian, longtemps bloqué à Abidjan et qui pourra finalement prendre part au vote. La France et le Qatar présentent deux candidatures à la philosophie très différente. La première, forte du succès de l'organisation du Mondial-2001 masculin et du Mondial-2007 féminin, représente une valeur sûre et la certitude d'avoir des salles remplies (98% en 2001 et 2007). La Fédération vise le chiffre de 400.000 spectateurs, contre 185.000 en 2007, en s'appuyant sur une dizaine de grandes salles dont plusieurs ne sont toutefois toujours qu'à l'état de projet. "On peut être utile pour tout le sport français", souligne Philippe Bana. Mais en face, la pression est "extrêmement forte", reconnaît-il en parlant du Qatar qui, après avoir été choisi pour organiser le Mondial-2022 de football, veut convaincre d'autres sports de venir sur son territoire.
La richissime monarchie gazière du Golfe a ainsi multiplié les efforts de promotion ces dernières semaines, présentant aux 17 membres du conseil de l'IHF son projet sur un Ipad. "Notre projet n'est peut-être pas sur Ipad, ne comporte pas 250.000 pages et les photos ne sont pas toutes en 3D, mais il est dense et sérieux", répond le président de la Fédération française Joël Delplanque, qui insiste sur le "savoir-faire et l'expérience" de la candidature française. Pour la défendre, la France emmènera trois joueurs, Nikola Karabatic, Jérôme Fernandez et Thierry Omeyer, jeudi à la cérémonie de désignation, à la veille de leur demi-finale du Mondial face à la Suède. "On conduira les joueurs à la bataille, ils sont au coeur du dispositif", souligne Philippe Bana qui "y croit" même s'il reconnaît que la perspective que l'Europe accueille le Mondial pour la cinquième fois de suite (Allemagne 2007, Croatie 2009, Suède 2011, Espagne 2013) constitue "un handicap certain".
"La Pologne a un très bon dossier mais ne dispose pas de lobby suffisant et la Norvège présente une candidature de principe", explique le DTN. Entre la France et le Qatar, la lutte serait très serrée. "Comme en 2007 lorsqu'on avait battu la Chine (pour accueillir le Mondial dames), cela va certainement se jouer à une voix", estime Philippe Bana qui, à cet égard, a appris avec soulagement l'arrivée en Suède de l'Ivoirien François Gnamian, longtemps bloqué à Abidjan et qui pourra finalement prendre part au vote. La France et le Qatar présentent deux candidatures à la philosophie très différente. La première, forte du succès de l'organisation du Mondial-2001 masculin et du Mondial-2007 féminin, représente une valeur sûre et la certitude d'avoir des salles remplies (98% en 2001 et 2007). La Fédération vise le chiffre de 400.000 spectateurs, contre 185.000 en 2007, en s'appuyant sur une dizaine de grandes salles dont plusieurs ne sont toutefois toujours qu'à l'état de projet. "On peut être utile pour tout le sport français", souligne Philippe Bana. Mais en face, la pression est "extrêmement forte", reconnaît-il en parlant du Qatar qui, après avoir été choisi pour organiser le Mondial-2022 de football, veut convaincre d'autres sports de venir sur son territoire.
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