Lettre ouverte aux Nations unies sur le Sahara marocain
Malgré la hausse généralisée des cours à l’international : Les prix des produits de base demeurent stables sur le marché intérieur
18/03/2011
Selon la dernière note de la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) du ministère de l’Economie et des Finances, la tendance vers la hausse des cours internationaux des produits de base s’est accélérée depuis le début de l’année, tirée par des contraintes persistantes sur l'offre, une demande croissante et un regain de la spéculation sur fond d’amélioration des perspectives économiques mondiales. Ainsi, l'indice des prix des produits de base du FMI a-t-il augmenté de 4,5% en février après +4% en janvier. De son côté, l'indice Reuters-CRB (CCI) des matières premières a atteint un nouveau record historique de 684 points début mars, en hausse de 9% depuis début 2011 et de 52% depuis début juin 2010. Toutefois, les cours ont enregistré une correction baissière, accentuée par la crise nucléaire au Japon.
Cette situation, note la DEPF, a eu d’importantes répercussions sur notre balance commerciale. En janvier 2011, les importations énergétiques nationales ont ainsi augmenté de 33%, en glissement annuel. Elles se sont établies à près de 7 milliards de dirhams, représentant 26,5% des importations totales de marchandises contre 25% en 2010.
Dans ce sillage, précise la même source, le gouvernement a décidé, en février, d’allouer 15 milliards de dirhams supplémentaires au budget de la compensation pour le porter à 32 milliards de dirhams. Cette mesure vise à assurer la stabilité des prix des principaux produits de base sur le marché intérieur, en évitant une répercussion du renchérissement des prix à l’international sur le consommateur.
Par ailleurs, pour maintenir les prix de blé à un niveau acceptable, le gouvernement a décidé de suspendre les droits de douane à l’importation et d’adopter un système de restitution au profit des importateurs (celle-ci est fixée début mars à 70 DH le quintal de blé tendre).
En janvier 2011, poursuit la note de la DEPF datée du mois de mars courant, la facture alimentaire a augmenté de 65% sur un an pour s’établir à 3,3 milliards de dirhams, en raison du renchérissement des cours mondiaux et de la hausse des volumes importés en maïs, blé, sucre et huiles végétales brutes. Ainsi, les achats de maïs ont-elles augmenté de 61%, tirés par une hausse du volume importé de 14% et du prix moyen de la tonne de 41% à 2.523 dirhams. De même, les importations de blé ont augmenté de 265%, suite à une hausse du volume importé de 113% et du prix moyen de la tonne de 71% à 2.884 dirhams.
Les importations de céréales devraient se renchérir davantage, suite à la flambée récente des cours internationaux et la hausse des besoins d’approvisionnement, précise la même source. De leur côté, les importations de sucre ont rebondi de 125%, suite à une hausse du volume importé de 58% et du prix moyen de la tonne de 42% à 5.367 dirhams.
Pour leur part, les exportations des produits alimentaires ont reculé en janvier de 13% sur un an, à 2,2 milliards de dirhams, suite notamment au repli des ventes de tomates fraîches (-53%), des agrumes (-19%) et des crustacés, mollusques et coquillages (-22%). En somme, la balance alimentaire marocaine a affiché un solde déficitaire d’un milliard de dirhams en janvier 2011, contre un excédent d’environ un demi milliard de dirhams en janvier 2010, conclut la même source.
Cette situation, note la DEPF, a eu d’importantes répercussions sur notre balance commerciale. En janvier 2011, les importations énergétiques nationales ont ainsi augmenté de 33%, en glissement annuel. Elles se sont établies à près de 7 milliards de dirhams, représentant 26,5% des importations totales de marchandises contre 25% en 2010.
Dans ce sillage, précise la même source, le gouvernement a décidé, en février, d’allouer 15 milliards de dirhams supplémentaires au budget de la compensation pour le porter à 32 milliards de dirhams. Cette mesure vise à assurer la stabilité des prix des principaux produits de base sur le marché intérieur, en évitant une répercussion du renchérissement des prix à l’international sur le consommateur.
Par ailleurs, pour maintenir les prix de blé à un niveau acceptable, le gouvernement a décidé de suspendre les droits de douane à l’importation et d’adopter un système de restitution au profit des importateurs (celle-ci est fixée début mars à 70 DH le quintal de blé tendre).
En janvier 2011, poursuit la note de la DEPF datée du mois de mars courant, la facture alimentaire a augmenté de 65% sur un an pour s’établir à 3,3 milliards de dirhams, en raison du renchérissement des cours mondiaux et de la hausse des volumes importés en maïs, blé, sucre et huiles végétales brutes. Ainsi, les achats de maïs ont-elles augmenté de 61%, tirés par une hausse du volume importé de 14% et du prix moyen de la tonne de 41% à 2.523 dirhams. De même, les importations de blé ont augmenté de 265%, suite à une hausse du volume importé de 113% et du prix moyen de la tonne de 71% à 2.884 dirhams.
Les importations de céréales devraient se renchérir davantage, suite à la flambée récente des cours internationaux et la hausse des besoins d’approvisionnement, précise la même source. De leur côté, les importations de sucre ont rebondi de 125%, suite à une hausse du volume importé de 58% et du prix moyen de la tonne de 42% à 5.367 dirhams.
Pour leur part, les exportations des produits alimentaires ont reculé en janvier de 13% sur un an, à 2,2 milliards de dirhams, suite notamment au repli des ventes de tomates fraîches (-53%), des agrumes (-19%) et des crustacés, mollusques et coquillages (-22%). En somme, la balance alimentaire marocaine a affiché un solde déficitaire d’un milliard de dirhams en janvier 2011, contre un excédent d’environ un demi milliard de dirhams en janvier 2010, conclut la même source.
Articles similaires
Sahara marocain : La pertinence du plan d’autonomie mise en avant à Barcelone
UA: Ouverture de la 50ème session ordinaire du COREP avec la participation du Maroc
Azzeddine Farhane: Le Maroc, pleinement engagé à partager son expérience dans l'utilisation pacifique des technologies nucléaires
Inscription à la newsletter
LIBÉRATION
Adresse: 33, Rue Amir Abdelkader.
Casablanca 05-Maroc.
Tél.: 0522 61 94 00/04. Fax: 0522 62 09 72
Adresse: 33, Rue Amir Abdelkader.
Casablanca 05-Maroc.
Tél.: 0522 61 94 00/04. Fax: 0522 62 09 72