Mohammedia : La vidéo sur un incident dans un bus de transport documente une querelle et non une attaque criminelle
Les souffrances des séquestrés de Tindouf vigoureusement dénoncées
Disparitions et torture au quotidien
07/10/2016
Plusieurs experts et militants internationaux ont dénoncé, mercredi à New York, devant la 4ème commission de l'Assemblée générale de l’ONU, les multiples formes d’abus psychiques et physiques, les violations et le déni des droits humains les plus élémentaires auxquels sont assujetties les populations séquestrées dans les camps de Tindouf.
Ils ont ainsi déploré la «tragédie qui frappe depuis plus de 40 ans les populations parquées dans des conditions inhumaines dans des camps improvisés, au sud-ouest de l’Algérie, qui plus est dans des conditions climatiques et de vie des plus précaires».
Les intervenants ont aussi stigmatisé le régime algérien et sa décision d'entourer les camps de milices pour que personne ne puisse s’en échapper, laissant les séquestrés «souffrir en silence».
Ils ont évoqué de nombreux cas de disparition et de torture aux mains des séparatistes, dont celui de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, qui a ouvertement proclamé son soutien au plan d’autonomie proposé par le Maroc, ajoutant que Ould Sidi Mouloud a été isolé et torturé pendant plusieurs jours avant son expulsion, sous la pression de l’opinion publique internationale, vers la Mauritanie.
Les camps de Tindouf sont ainsi devenus un terreau fertile pour les recruteurs des groupes terroristes sévissant dans la région sahélo-saharienne, ainsi que des réseaux actifs dans le trafic des êtres humains, de drogues et des armes, ont-ils averti.
Les pétitionnaires ont appelé à traduire en justice les auteurs de ces abus «méprisables» dont sont victimes notamment les femmes, les enfants et les personnes âgées.
Plusieurs pétitionnaires ont, dans ce cadre, estimé devant la 4ème Commission de l’ONU que le principe d'autodétermination devrait être relu sous une nouvelle perspective qui tient compte des mutations que le monde a connues, soulignant que l’autonomie pour le Sahara représente bel et bien une forme d’autodétermination.
L’initiative marocaine pour l’autonomie du Sahara est «une forme d’autodétermination adaptée à la réalité internationale», a d’emblée estimé le professeur Abdoulatif Aidara, membre de l’Observatoire des menaces terroristes, des radicalismes, des risques criminels et cindyniques, basé à Dakar.
C’est une initiative qui “institutionnalise le droit des Marocains du Sahara à s’auto-gérer démocratiquement”, et qui a déjà favorisé le retour dans leurs foyers de plusieurs Sahraouis qui ont été séquestrés dans les camps de Tindouf, a souligné l’universitaire.
Revenant sur des exemples malheureux d’une soi-disant autodétermination en Afrique, M. Aidara a rappelé que “la dernière auto-détermination en date est loin d’être un exemple de réussite”, allusion faite au Soudan du Sud, qui est en proie à la guerre civile et au spectre de la faillite.
L’Afrique, a-t-il relevé, “n’est plus en mesure de supporter encore plus d’autodéterminations accompagnées toujours d’encore plus d’insécurité et de guerres”.
De son côté, Rafael Martinez Campillo a souligné la prééminence de l’autonomie et l’engagement du peuple et des institutions du Maroc en faveur de cette solution “politique, intelligente, fiable et adaptée à la réalité”.
L’autonomie, a fait remarquer cet expert international, vise, outre le développement socio-économique et l’élargissement du champ des libertés, à garantir davantage de promotion de la diversité et de la richesse culturelles du Royaume, tout en assurant une marche déterminée et irréversible vers plus de démocratisation, de liberté et du principe de l’Etat de droit.
L’autonomie est, en plus, la “seule solution capable de mettre fin aux souffrances des Sahraouis”, a, pour sa part, affirmé Ava-Marie Marino, du City College of New York.
“Le Polisario, a-t-elle noté, laisse entendre d’une manière qui ne souffre pas l’équivoque que cette solution ne sert pas ses intérêts, ce qui démontre que ce groupe ne cherche, en fait, qu’à servir ses propres desseins égoïstes et non les intérêts des Sahraouis”.
Ils ont ainsi déploré la «tragédie qui frappe depuis plus de 40 ans les populations parquées dans des conditions inhumaines dans des camps improvisés, au sud-ouest de l’Algérie, qui plus est dans des conditions climatiques et de vie des plus précaires».
Les intervenants ont aussi stigmatisé le régime algérien et sa décision d'entourer les camps de milices pour que personne ne puisse s’en échapper, laissant les séquestrés «souffrir en silence».
Ils ont évoqué de nombreux cas de disparition et de torture aux mains des séparatistes, dont celui de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud, qui a ouvertement proclamé son soutien au plan d’autonomie proposé par le Maroc, ajoutant que Ould Sidi Mouloud a été isolé et torturé pendant plusieurs jours avant son expulsion, sous la pression de l’opinion publique internationale, vers la Mauritanie.
Les camps de Tindouf sont ainsi devenus un terreau fertile pour les recruteurs des groupes terroristes sévissant dans la région sahélo-saharienne, ainsi que des réseaux actifs dans le trafic des êtres humains, de drogues et des armes, ont-ils averti.
Les pétitionnaires ont appelé à traduire en justice les auteurs de ces abus «méprisables» dont sont victimes notamment les femmes, les enfants et les personnes âgées.
Plusieurs pétitionnaires ont, dans ce cadre, estimé devant la 4ème Commission de l’ONU que le principe d'autodétermination devrait être relu sous une nouvelle perspective qui tient compte des mutations que le monde a connues, soulignant que l’autonomie pour le Sahara représente bel et bien une forme d’autodétermination.
L’initiative marocaine pour l’autonomie du Sahara est «une forme d’autodétermination adaptée à la réalité internationale», a d’emblée estimé le professeur Abdoulatif Aidara, membre de l’Observatoire des menaces terroristes, des radicalismes, des risques criminels et cindyniques, basé à Dakar.
C’est une initiative qui “institutionnalise le droit des Marocains du Sahara à s’auto-gérer démocratiquement”, et qui a déjà favorisé le retour dans leurs foyers de plusieurs Sahraouis qui ont été séquestrés dans les camps de Tindouf, a souligné l’universitaire.
Revenant sur des exemples malheureux d’une soi-disant autodétermination en Afrique, M. Aidara a rappelé que “la dernière auto-détermination en date est loin d’être un exemple de réussite”, allusion faite au Soudan du Sud, qui est en proie à la guerre civile et au spectre de la faillite.
L’Afrique, a-t-il relevé, “n’est plus en mesure de supporter encore plus d’autodéterminations accompagnées toujours d’encore plus d’insécurité et de guerres”.
De son côté, Rafael Martinez Campillo a souligné la prééminence de l’autonomie et l’engagement du peuple et des institutions du Maroc en faveur de cette solution “politique, intelligente, fiable et adaptée à la réalité”.
L’autonomie, a fait remarquer cet expert international, vise, outre le développement socio-économique et l’élargissement du champ des libertés, à garantir davantage de promotion de la diversité et de la richesse culturelles du Royaume, tout en assurant une marche déterminée et irréversible vers plus de démocratisation, de liberté et du principe de l’Etat de droit.
L’autonomie est, en plus, la “seule solution capable de mettre fin aux souffrances des Sahraouis”, a, pour sa part, affirmé Ava-Marie Marino, du City College of New York.
“Le Polisario, a-t-elle noté, laisse entendre d’une manière qui ne souffre pas l’équivoque que cette solution ne sert pas ses intérêts, ce qui démontre que ce groupe ne cherche, en fait, qu’à servir ses propres desseins égoïstes et non les intérêts des Sahraouis”.
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