La diplomatie marocaine continue de plus belle sur sa lancée : Le Maroc de plus en plus conforté dans son droit
Le Maroc n'a plus enregistré de cas depuis 5 mois : Fin de la pandémie de grippe A
12/08/2010
La grippe A/H1N1 connaît enfin son épilogue. Accusée d'en avoir un peu trop fait au point d'inquiéter la communauté mondiale, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) vient de déclarer officiellement la fin de la pandémie, la première du XXIème siècle.
Plus d'un an après sa découverte au printemps 2009 et la psychose qui s'en est suivie, la fin de la pandémie a été confirmée par un groupe de quinze experts médicaux du Comité d'urgence de l'OMS. Suite aux dernières observations relevées dans plusieurs régions du monde et à l'analyse de nombreux rapports de pays actuellement confrontés à la maladie.
Une fin de course d'autant plus certaine qu'aucune extension du virus n'a été observée dans les régions de l'hémisphère Sud (notamment en Australie et en Nouvelle-Zélande) où sévit actuellement l'hiver austral.
Margaret Chan, la directrice générale de l'OMS, est formelle : " Le virus H1N1 a enregistré un net recul dans toutes les régions du monde. (Par conséquent), le monde n'est plus en phase six d'alerte pandémique ", a-t-elle annoncé, mardi, estimant que l'on pouvait " entrer maintenant dans la période post-pandémique ".
Egalement touché par la grippe A, mais à moindre échelle, le Maroc n'a plus enregistré de cas de grippe depuis cinq mois.
La grippe partie, faut-il pour autant s'en réjouir ?
La fin de l'alerte pandémique confirmée, reste désormais l'épineuse question des antiviraux et vaccins non utilisés dont le nombre reste excessivement élevé. Une question d'autant plus sensible qu'elle a dans un passé récent nourri bien de soupçons à l'égard de nombreux gouvernements, accusés de collision avec l'industrie pharmaceutique. Accusations auxquelles n'a pas d'ailleurs échappé l'organisation onusienne critiquée pour la gestion de cette pandémie. Au point qu'elle avait été contrainte de mettre sur pied un comité d'experts indépendants chargé d'évaluer sa gestion de la crise.
Le Maroc, qui se retrouve également confronté au surplus de vaccins, envisagerait de transformer ses doses en des vaccins anti grippe saisonnière, une fois l'accord de l'OMS acquis. Une option qui permettrait de résorber définitivement ses réserves et, donc, de limiter des pertes.
Bien que la pandémie soit arrivée en fin de parcours, la vigilance reste de mise. Et pour cause. Toujours actif, le virus est susceptible de muter vers une forme plus létale, a rappelé la directrice de l'OMS, précisant qu'il pouvait " continuer de circuler quelques années encore ".
Plus de peur que de mal. La grippe H1N1 aura au total fait 18.500 morts dans le monde, beaucoup moins que la grippe saisonnière, responsable du décès de 250.000 à 500.000 personnes chaque année.
Plus d'un an après sa découverte au printemps 2009 et la psychose qui s'en est suivie, la fin de la pandémie a été confirmée par un groupe de quinze experts médicaux du Comité d'urgence de l'OMS. Suite aux dernières observations relevées dans plusieurs régions du monde et à l'analyse de nombreux rapports de pays actuellement confrontés à la maladie.
Une fin de course d'autant plus certaine qu'aucune extension du virus n'a été observée dans les régions de l'hémisphère Sud (notamment en Australie et en Nouvelle-Zélande) où sévit actuellement l'hiver austral.
Margaret Chan, la directrice générale de l'OMS, est formelle : " Le virus H1N1 a enregistré un net recul dans toutes les régions du monde. (Par conséquent), le monde n'est plus en phase six d'alerte pandémique ", a-t-elle annoncé, mardi, estimant que l'on pouvait " entrer maintenant dans la période post-pandémique ".
Egalement touché par la grippe A, mais à moindre échelle, le Maroc n'a plus enregistré de cas de grippe depuis cinq mois.
La grippe partie, faut-il pour autant s'en réjouir ?
La fin de l'alerte pandémique confirmée, reste désormais l'épineuse question des antiviraux et vaccins non utilisés dont le nombre reste excessivement élevé. Une question d'autant plus sensible qu'elle a dans un passé récent nourri bien de soupçons à l'égard de nombreux gouvernements, accusés de collision avec l'industrie pharmaceutique. Accusations auxquelles n'a pas d'ailleurs échappé l'organisation onusienne critiquée pour la gestion de cette pandémie. Au point qu'elle avait été contrainte de mettre sur pied un comité d'experts indépendants chargé d'évaluer sa gestion de la crise.
Le Maroc, qui se retrouve également confronté au surplus de vaccins, envisagerait de transformer ses doses en des vaccins anti grippe saisonnière, une fois l'accord de l'OMS acquis. Une option qui permettrait de résorber définitivement ses réserves et, donc, de limiter des pertes.
Bien que la pandémie soit arrivée en fin de parcours, la vigilance reste de mise. Et pour cause. Toujours actif, le virus est susceptible de muter vers une forme plus létale, a rappelé la directrice de l'OMS, précisant qu'il pouvait " continuer de circuler quelques années encore ".
Plus de peur que de mal. La grippe H1N1 aura au total fait 18.500 morts dans le monde, beaucoup moins que la grippe saisonnière, responsable du décès de 250.000 à 500.000 personnes chaque année.
Inscription à la newsletter
LIBÉRATION
Adresse: 33, Rue Amir Abdelkader.
Casablanca 05-Maroc.
Tél.: 0522 61 94 00/04. Fax: 0522 62 09 72
Adresse: 33, Rue Amir Abdelkader.
Casablanca 05-Maroc.
Tél.: 0522 61 94 00/04. Fax: 0522 62 09 72