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Deux juges de la Cour suprême iranienne assassinés dans leur bureau
20/01/2025
Deux juges de la Cour suprême iranienne ont été assassinés samedi dans leur bureau à Téhéran par un homme armé qui s'est ensuite suicidé, a annoncé l'agence officielle de l'Autorité judiciaire, Mizan Online.
Les chefs de la branche 39 et 53 de la Cour suprême, les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.
Le porte-parole du pouvoir judiciaire, Asghar Jahangir, a déclaré à la télévision que l'assaillant était "entré dans le bureau des deux juges armé d'un pistolet" et les avait tués.
Aucune information n'a été communiquée sur les motivations de l'auteur des faits, mais Mizan Online a précisé qu'il "n'avait pas de dossier devant la Cour suprême".
L'affaire, très rare en Iran, "fait désormais objet d'une enquête", a ajouté Mizan, qualifiant les faits d'acte "terroriste".
Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à "identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs" du crime, selon un communiqué publié sur le site de la présidence.
"Il ne fait aucun doute que le chemin brillant de ces juges, qui ont consacré toute leur vie à lutter contre divers crimes contre la sécurité nationale, se poursuivra avec force", a-t-il ajouté.
Les deux juges tués samedi sont Hodjatoleslam, un rang intermédiaire dans le clergé chiite, et ont présidé les audiences d'importants procès ces dernières années.
Mohammad Moghisseh, 68 ans, a eu une longue carrière au sein de la justice depuis l'instauration de la République islamique en 1979. Il a été sanctionné en 2019 par les Etats-Unis pour avoir "supervisé un nombre incalculable de procès inéquitables".
De son côté, Ali Razini, 71 ans, a occupé des postes importants au sein du système judiciaire mais aussi politique de l'Iran. En 1998, alors chef du pouvoir judiciaire de la capitale Téhéran, il avait été la cible d'une autre tentative d'assassinat, selon Mizan.
En 2005, le juge du tribunal révolutionnaire de Téhéran, Massoud (Hassan) Moghadas, avait été assassiné en pleine rue dans la capitale.
En avril 2023, un ayatollah membre de l'Assemblée des experts, le collège chargé de nommer, superviser et éventuellement démettre le guide suprême, a été tué par balles dans le nord de l'Iran.
Les chefs de la branche 39 et 53 de la Cour suprême, les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.
Le porte-parole du pouvoir judiciaire, Asghar Jahangir, a déclaré à la télévision que l'assaillant était "entré dans le bureau des deux juges armé d'un pistolet" et les avait tués.
Aucune information n'a été communiquée sur les motivations de l'auteur des faits, mais Mizan Online a précisé qu'il "n'avait pas de dossier devant la Cour suprême".
L'affaire, très rare en Iran, "fait désormais objet d'une enquête", a ajouté Mizan, qualifiant les faits d'acte "terroriste".
Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à "identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs" du crime, selon un communiqué publié sur le site de la présidence.
"Il ne fait aucun doute que le chemin brillant de ces juges, qui ont consacré toute leur vie à lutter contre divers crimes contre la sécurité nationale, se poursuivra avec force", a-t-il ajouté.
Les deux juges tués samedi sont Hodjatoleslam, un rang intermédiaire dans le clergé chiite, et ont présidé les audiences d'importants procès ces dernières années.
Mohammad Moghisseh, 68 ans, a eu une longue carrière au sein de la justice depuis l'instauration de la République islamique en 1979. Il a été sanctionné en 2019 par les Etats-Unis pour avoir "supervisé un nombre incalculable de procès inéquitables".
De son côté, Ali Razini, 71 ans, a occupé des postes importants au sein du système judiciaire mais aussi politique de l'Iran. En 1998, alors chef du pouvoir judiciaire de la capitale Téhéran, il avait été la cible d'une autre tentative d'assassinat, selon Mizan.
En 2005, le juge du tribunal révolutionnaire de Téhéran, Massoud (Hassan) Moghadas, avait été assassiné en pleine rue dans la capitale.
En avril 2023, un ayatollah membre de l'Assemblée des experts, le collège chargé de nommer, superviser et éventuellement démettre le guide suprême, a été tué par balles dans le nord de l'Iran.
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Tél.: 0522 61 94 00/04. Fax: 0522 62 09 72
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