​Hicham Zoubairi : Il y a un manque de compétence entrepreneuriale chez les jeunes

Pour le président du CJD, la lutte contre le chômage des jeunes doit être prioritaire

16/06/2015

​Hicham Zoubairi : Il y a un manque de compétence entrepreneuriale chez les jeunes
Libé : Pourquoi le choix de Dakhla pour la tenue de cette édition ?
Hicham Zoubairi : Le choix de Dakhla pour l’organisation du Congrès du CJD se justifie par le fait que cette ville jouit d’un rayonnement international et qu’elle est désormais connue pour accueillir les grandes conférences internationales. L’organisation, il y a quelques mois du Crans Montana est édifiante. Notre congrès, tenu tous les deux ans, constitue un grand évènement international  que nous avons choisi d’organiser à Dakhla pour asseoir cette renommée de ville des conférences. Nous sommes heureux de constater l’étonnement des 150 congressistes devant la splendeur de cette ville. Ils sont éblouis par son niveau de développement, ses infrastructures et la chaleur de l’accueil qu’elle nous a réservé. Ni la ville, ni ses habitants n’ont déçu. C’est là un objectif que le CJD Maroc a réalisé.  D’autre part, le CJD crée une section à Dakhla. C’est aussi l’une des raisons de l’organisation de ce congrès dans cette ville qui  nous est chère.

Dakhla se débat dans des problèmes essentiellement le chômage, notamment des jeunes. Que fait le CJD pour contribuer à en atténuer les effets ?
Le CJD  qui est apolitique est  comme tous les acteurs publics ou privés  ou actifs  au sein de la société civile, lutte contre le chômage, notamment des jeunes, principal ennemi de notre pays. Donc, le CJD assure la formation et l’accompagnement des jeunes entrepreneurs. Ceux d’entre eux qui franchissent le pas et créent leurs structures, nous les formons et accompagnons. Parce que nous avons constaté qu’il y a un manque de compétence entrepreneuriale chez les jeunes. Dans ce sens, nous avons organisé deux ateliers de formation, ici à Dakhla, au profit de jeunes entrepreneurs. Le CJD offre, par ailleurs, la possibilité d’ouverture sur un réseau de relations et de contacts. Ce réseau peut leur ouvrir des portes, tant sur le plan national qu’international. Dans ce cadre, bon nombre de jeunes entrepreneurs, membres de la section du CJD Dakhla sont venus à l’intérieur du pays où ils ont pu nouer des relations d’affaires avec d’autres jeunes venus du  Nord du pays et d’autres régions du monde. Aussi, je pense que les jeunes entrepreneurs ont besoin d’un réseau comme le CJD pour accéder à d’autres qui peuvent leur être bénéfiques dans l’avenir.

Que sous entend le thème choisi pour cette édition «Entrepreneuriat positif pour un développement inclusif» ? 
L’objectif de tous les acteurs qui travaillent dans la promotion de l’entrepreneuriat est d’encourager les jeunes à créer leur propre entreprise. Nous pensons qu’il ne suffit pas de créer une entreprise. Encore faut-il que celle-ci soit positive, responsable et citoyenne. Que l’entrepreneur pense à faire des bénéfices, c’est la raison d’être de toute entreprise. Mais qu’il pense à former et développer ses collaborateurs et son  environnement vis-à-vis desquels il doit être positif. Nous travaillons, également tout au long du congrès, sur l’impact de l’entreprise sur le développement inclusif. A savoir, un développement qui tient compte de l’environnement, de l’être humain, de l’économie et du social, en général. 


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