Le Wydad laminé par la Juve
Le PJD souffle le chaud et le froid : L’enseignement supérieur gratuit, pas gratuit
28/07/2012

Daoudi ne veut apparemment plus entendre parler de gratuité dans l’enseignement supérieur. Khalfi, tout aussi PJD que lui, dément.
Gratuit comme cela a toujours été le cas? Ou payant comme le voudrait Lachen Daoudi? Le ministre de l’Enseignement supérieur en a brandi la menace de la manière la plus claire qui soit. Décision qui lui taraude l’esprit ou une sorte de ballon d’essai en attendant des jours «meilleurs». C’était mal connaître les Marocains qui se sentent ainsi touchés dans l’un des derniers acquis qui leur reste.
«Il faut en finir avec l’absurdité du tout-gratuit à l’université», déclarait-il, il y a quelques jours à un quotidien national francophone. Au moment où le gouvernement et en particulier le PJD a refusé catégoriquement de taxer les grandes fortunes, il veut appauvrir davantage les couches sociales démunies et la classe moyenne alors que les instances économiques et financières internationales ont recommandé au Maroc d’en consolider le niveau de vie. Quant aux classes aisées, elles optent depuis l’école primaire et jusqu’aux études universitaires pour l’enseignement privé. Et par conséquent, elles ne seront pas visées par le fameux plan du ministre Daoudi qui, à l’époque où le parti de la lampe était dans l’opposition, «défendait» farouchement sous la Coupole le pouvoir d’achat de la classe moyenne et des couches pauvres de la société. Et voilà que, du jour au lendemain, «ces principes» sont devenus une absurdité. Devant l’ire et le désespoir des citoyens qui sont toujours sous le coup assené par le chef du gouvernement avec la hausse des carburants, Lahcen Daoudi fait une autre sortie sur une radio casablancaise pour expliquer que son plan d’abolition de la gratuité visait uniquement quelques Facultés comme celle de médecine, oubliant que la plupart des étudiants de celle-ci viennent de classes moyennes et pauvres. Et que sa décision (si elle est mise en application) va dans le sens de l’appauvrissement de ces couches sociales dont, campagne oblige, le PJD s’érige en défenseur. Ce qui est complètement faux, au vu des décisions prises depuis qu’il exerce le pouvoir. Mais les Marocains ne sont pas dupes. Et comme d’habitude, le PJD continue à souffler le chaud et le froid et à exceller dans le discours populiste.
Ainsi, on a eu droit à une autre sortie de son porte-parole qui nie en bloc les propos de son collègue avancés il y a quelques jours auparavant. Des contradictions que le citoyen n’a de cesse de relever depuis que le parti de la lampe est au gouvernement. Mardi dernier, le ministre de la Santé énumérait devant la Chambre des conseillers des dysfonctionnements et un manque médecin dans ce secteur, tandis que Lahcen Daoudi voudrait diminuer encore plus le nombre de diplômés de la Faculté de médecine en imposant son système payant et donc sélectif, si l’on admet ses propos sur les ondes de la radio jeudi matin. Une autre aberration qui montre que gérer la chose publique et exercer le pouvoir ne sont pas une affaire de paroles mais plutôt d’actions concrètes visant l’amélioration de la vie du citoyen.
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