L’insécurité, mal ambiant de nos cités

20/05/2017

Sans peur, mais avec reproche, les faiseurs d’insécurité de leurs violences perpétrées individuellement ou par bandes organisées interposés sévissent toujours dans nos villes comme si de rien n’était. Les citoyens de Casablanca, Fès, Tanger, Rabat, Marrakech… en savent bien des choses de ces contraintes par la force et l’intimidation qui les menacent au quotidien. Ces métropoles ne sont pas hélas les seules concernées, ce phénomène prend de l’ampleur un peu partout dans le Royaume et déborde sur les petites et moyennes villes, naguère reconnues comme soi-disant des havres de paix.
On aura beau en chercher les raisons à travers une pauvreté, des inégalités sociales et autres réponses faciles genre absence d’autorité à la Tracy Chapman et sa fameuse chanson, Behind the wall : ‘’The police always come late, if they come at all’’, le développement de cette violence, ce n’est pas demain la veille qu’il verra son élan se briser. C’est universel ! La bête est dans les gènes et ne saurait être éradiquée sur un coup de baguette magique.
Une option déjà résiderait, tout en faisant avec ce mal moderne, de se reporter à des méthodes d’atténuation progressive localement, car la mauvaise chose est particulière et diffère selon le temps et l’espace, Casablanca, n’étant pas Fès ou Marrakech. Utiliser par exemple la prévoyance comme arme essentielle pour faire face aux situations dangereuses dont on connaît les origines et prendre, à titre de prévention, des mesures pour éviter les risques et autres dangers, peut s’avérer payant et réduirait la violence.
S’il est vrai que cette dernière est à un niveau jamais atteint auparavant, il est nécessaire pour nous tous aujourd’hui d’avoir ces prérequis fondamentaux avant que d’entamer au préalable des démarches qui d’ailleurs n’ont pas l’écho favorable souhaité, d’où la difficulté de trouver la solution idoine.
En avancer alors, les grands mots genre : inégalités socioéconomiques, redistribution plus équitablement des richesses, développement de l’éducation, justice, etc. histoire d’y voir un quelconque remède à nos malheurs, n’en devient qu’une allégorie
fantastique.







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