Karima Rhanem : L’ expulsion de la pseudo “ rasd” de l’Union africaine n ’ est plus qu ’ une question de temps

La présence du Polisario au sein de l’UA est “contraire à la charte de cette organisation” et son adhésion était une “grave erreur historique à corriger”

21/10/2021

Les milieux diplomatiques internationaux semblent de plus en plus convaincus de l’imminence d’un règlement définitif du conflit régional artificiel autour du Sahara marocain.

En effet, de nombreux acteurs politiques et diplomatiques à travers le monde expriment ouvertement, aussi bien dans les arcanes de l’organisation des Nations unies que lors de divers forums organisés dans différents pays de différentes régions, leur sentiment, largement généralisé de la justesse de la position du Royaume du Maroc quant à la genèse d’une affaire tendant vainement à affecter son intégrité territoriale par le fait de calculs géostratégiques et idéologiques obsolètes et ne se fondant sur aucune légitimité juridique ou historique.

C’est dans ce contexte que la présidente du Centre international de diplomatie (CID), Karima Rhanem, a assuré que l’expulsion de la pseudo-« rasd » de l’Union africaine (UA) « n’est plus qu’une question de temps ».

Madame Rhanem, qui était l’invitée de la chaîne de radio d’information marocaine « RIM Radio », a affirmé que de nombreux pays du continent africain sont arrivés à la conclusion que la présence du Polisario au sein de l’Union africaine est tout à fait « contraire à la charte de cette organisation » et que son adhésion était une « grave erreur historique à corriger ».
Pour la présidente du CID, nombreux sont les pays du continent africain et d’autres régions du monde qui ont pris conscience de la réalité de la chimérique « république sahraouie » et qu’il s’agit là d’un facteur de déstabilisation pour la paix et la sécurité de la région, ce qui a motivé la multiplication des appels à l’expulsion urgente de cette entité fantoche de l’Union africaine, d’autant plus qu’elle ne dispose absolument d’aucun des éléments constitutifs d’un Etat souverain, au regard des dispositions du droit international.

L’invitée de la radio d’information « RIM Radio » a évoqué,  à ce propos, les appels lancés par d’éminentes personnalités politiques et universitaires pour l’expulsion de ladite entité illégitime qui discrédite outrancièrement l’organisation panafricaine, lors d’un séminaire régional organisé autour de « la contribution de la résolution de la question du Sahara au renforcement de la stabilité et l’intégration de l’Afrique », dont les travaux se sont tenus à Dar es Salam en Tanzanie.

Elle a, là-dessus, mis en avant la profonde conviction de très nombreux pays du continent africain et de diverses régions du monde que l’existence et la présence de cette entité séparatiste fantoche contribuent à l’exacerbation des menaces terroristes à travers l’ensemble de la région, «à l’heure où le Maroc tend sa main à l’Algérie en vue d’une solution pacifique à la question du Sahara».

La présidente du Centre international de diplomatie n’a pas manqué, par ailleurs, d’évoquer dans son entretien, le soutien croissant, à l’échelon international, à l’initiative d’autonomie présentée par le Royaume du Maroc en tant qu’unique solution sérieuse et crédible à même de régler ce conflit régional, dans le sillage, bien entendu, des grandes avancées enregistrées dans les provinces du Sud marocain en matière de démocratie, de développement et d’infrastructures, de même que de la poursuite manifeste de l’ouverture de représentations diplomatiques étrangères à Dakhla et Laâyoune, principales villes du Sahara marocain.

Et de conclure que les multiples initiatives prometteuses du Maroc au profit du continent africain, son leadership avéré dans de nombreux domaines, le volume, en croissance soutenue, des investissements dans ses provinces du Sud ainsi que la mise à nu des manœuvres algériennes et des agissements aventuriers du polisario, ajoutés à la menace que représente ce groupuscule séparatiste pour la stabilité et la sécurité de la région vont assurément dans le sens que l’expulsion de cette entité de l’Union africaine n’est qu’une question de temps.
Les milieux diplomatiques internationaux semblent de plus en plus convaincus de l’imminence d’un règlement définitif du conflit régional artificiel du Sahara marocain
D’autre part, devant la 4ème commission de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, l’Arabie Saoudite a réitéré,  mardi dernier, son soutien à la souveraineté et à l’intégrité territoriale du Maroc, en mettant en exergue les efforts du Royaume visant à trouver une solution politique et réaliste à la question du Sahara marocain.

« L’Arabie Saoudite rejette toute atteinte aux intérêts suprêmes ou à la souveraineté et l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc frère », a déclaré l’ambassadeur, représentant permanent de l’Arabie Saoudite, Abdallah Al Mouallimi, lors des travaux de la 4ème commission de l’Assemblée générale de l’ONU.

« Nous appelons à continuer dans ce processus (la tenue de tables rondes sur le Sahara marocain avec la participation du Maroc, de l’Algérie, de la Mauritanie et du « polisario ») pour aboutir à une solution définitive à ce conflit qui n’a que trop duré », a souligné le diplomate saoudien qui a notamment réitéré le soutien de son pays à l’initiative marocaine d’autonomie dans le cadre de la souveraineté du Royaume et son intégrité territoriale, rappelant qu’il s’agit là d’une solution conforme au droit international, à la charte des Nations unies et aux résolutions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale de l’ONU.

Par ailleurs, M. Al Mouallimi a indiqué que l’initiative marocaine a été saluée par le Conseil de sécurité à travers l’ensemble des résolutions adoptées depuis 2007, en précisant que l’Arabie Saoudite salue également la participation des élus sahraouis aux sessions du comité des 24 de même que lors des deux tables rondes à Genève.

Le Maroc a renforcé le développement économique et social au Sahara marocain dans le cadre du nouveau modèle de développement et de réalisations majeures en matière des droits de l’Homme, a-t-il également fait observer, mettant, dans ce sens, en avant la participation spontanée et massive des populations des provinces du Sud marocain au triple scrutin qui a eu lieu le 8 septembre dernier.
Pour la présidente du CID, nombreux sont les pays du continent africain et d’autres régions du monde qui ont pris conscience de la réalité de la chimérique “république sahraouie”
D’autre part, du continent américain, la communauté des Etats latino-américains et des caraïbes (CELAC)  a réaffirmé, devant la 4ème commission de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, son soutien « ferme aux efforts du Secrétaire général de l’ONU visant à parvenir à une solution politique, juste, durable et mutuellement acceptable à la question du Sahara marocain (….)

La question du Sahara marocain, une question juste et légitime aussi bien sur le plan historique qu’en matière de droit international, connaît d’ores et déjà un tournant décisif vers sa résolution dont les conséquences profiteront assurément à tous les pays de la région et contribueront à préserver la paix, la sécurité et la stabilité tant sur le plus régional et continental qu’au niveau international.

Telles sont les nobles motivations qui inspirent la détermination du Royaume du Maroc et expliquent les grandes avancées diplomatiques réalisées et les efforts louables de la diplomatie marocaine s’appuyant sur la légalité internationale, la légitimité historique et l’adhésion de tout un peuple.

Rachid Meftah


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