Le grand mensonge du PJD
Intoxications à répétition
25/04/2009
Les intoxications alimentaires se suivent, mais ne se ressemblent pas. La dernière en date s’est produite jeudi dernier. Elle a fait 45 victimes, toutes élèves d’une même école située dans la médina de Fès.
Cinq d’entre eux ont été admis aux urgences pédiatriques et les autres, dont l’état de santé n’inspirait pas d’inquiétude particulière, ont été autorisés à regagner leurs domiciles dans la soirée du même jour.
A en croire les autorités locales, cette intoxication serait due à la consommation de friandises de fabrication artisanale et commercialisées dans de mauvaises conditions d’hygiène par un marchand ambulant qui a été arrêté par la police.
Comme il sied toujours en pareilles situations, lesdites autorités ont promis de renforcer leurs interventions en matière de contrôle sanitaire des produits offerts à la consommation. Bref, de faire le travail pour lequel ils sont payés. Ce qui témoigne du fait qu’elles ne s’en acquittaient pas dans les règles de l’art et repose, avec la même insistance, la sempiternelle question de l’utilité des campagnes coup de poing pour lesquelles les caméras et autres téléobjectifs sont mobilisés à des fins de pure propagande.
De fait, il suffit de lier langue avec n’importe quel responsable d’un service de contrôle d’hygiène ou Mouhtassib pour se rendre compte qu’ils ne sont souvent là que pour faire de la figuration. Ne serait-ce qu’à cause du fait qu’ils ne disposent nullement des moyens humains et matériels à même de leur permettre de mener à bien leurs tâches. N’est-il donc pas temps de prendre le taureau par les cornes ?
Cinq d’entre eux ont été admis aux urgences pédiatriques et les autres, dont l’état de santé n’inspirait pas d’inquiétude particulière, ont été autorisés à regagner leurs domiciles dans la soirée du même jour.
A en croire les autorités locales, cette intoxication serait due à la consommation de friandises de fabrication artisanale et commercialisées dans de mauvaises conditions d’hygiène par un marchand ambulant qui a été arrêté par la police.
Comme il sied toujours en pareilles situations, lesdites autorités ont promis de renforcer leurs interventions en matière de contrôle sanitaire des produits offerts à la consommation. Bref, de faire le travail pour lequel ils sont payés. Ce qui témoigne du fait qu’elles ne s’en acquittaient pas dans les règles de l’art et repose, avec la même insistance, la sempiternelle question de l’utilité des campagnes coup de poing pour lesquelles les caméras et autres téléobjectifs sont mobilisés à des fins de pure propagande.
De fait, il suffit de lier langue avec n’importe quel responsable d’un service de contrôle d’hygiène ou Mouhtassib pour se rendre compte qu’ils ne sont souvent là que pour faire de la figuration. Ne serait-ce qu’à cause du fait qu’ils ne disposent nullement des moyens humains et matériels à même de leur permettre de mener à bien leurs tâches. N’est-il donc pas temps de prendre le taureau par les cornes ?
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