Le HCP lance une nouvelle enquête sur la famille
Annulation du contrôle d’un Marocain aux frontières effectué... 10 cm en Espagne
16/09/2016
Un tribunal de Perpignan (sud de la France) a remis en liberté un Marocain intercepté à la frontière franco-espagnole, car son avocat a démontré que le contrôle avait été effectué... 10 cm en territoire espagnol, a indiqué jeudi ce dernier.
L'affaire remonte à fin août. L'homme, qui voyageait à bord d'un autocar d'Eurolines, a été intercepté par la police sans autorisation de séjour en France. Il a donc été placé en centre de rétention.
Mais devant le tribunal mercredi, son défenseur, Me Christopher Poloni, s'est appuyé sur des plans et des données historiques pour démontrer que l'arrêt de bus où avait été effectué le contrôle, selon le procès verbal, ne se trouvait pas en France mais en Espagne.
"L'article 42 du traité des Pyrénées signé par le cardinal Mazarin et Don Luis Mendez de Haro, le 7 novembre 1659, détermine la frontière entre la France et l'Espagne mais ne le matérialise pas sur le terrain", a expliqué à l'AFP Me Poloni.
"Ce sont plusieurs traités, le 12 novembre 1764, puis le 2 décembre 1856, le 14 avril 1862 et le 26 mai 1866 qui le déterminent par 602 bornes implantées sur le terrain", a-t-il ajouté, constatant que l'endroit où s'arrête le bus se situe en Espagne, environ dix centimètres derrière la ligne marquant la frontière.
La justice a donc annulé le contrôle et remis le ressortissant en liberté, a précisé son avocat.
Le 27 novembre 2010, le même tribunal de Perpignan avait déjà annulé un contrôle à un autre endroit pour une raison similaire, selon Me Poloni.
Dans son jugement en 2010, le tribunal avait estimé qu'il ne pouvait "être exclu que les fonctionnaires aient quitté le territoire français pour effectuer le contrôle" car si leur voiture était garée côté français, celle des personnes contrôlées se trouvait de l'autre côté de la rue, côté espagnol.
L'affaire remonte à fin août. L'homme, qui voyageait à bord d'un autocar d'Eurolines, a été intercepté par la police sans autorisation de séjour en France. Il a donc été placé en centre de rétention.
Mais devant le tribunal mercredi, son défenseur, Me Christopher Poloni, s'est appuyé sur des plans et des données historiques pour démontrer que l'arrêt de bus où avait été effectué le contrôle, selon le procès verbal, ne se trouvait pas en France mais en Espagne.
"L'article 42 du traité des Pyrénées signé par le cardinal Mazarin et Don Luis Mendez de Haro, le 7 novembre 1659, détermine la frontière entre la France et l'Espagne mais ne le matérialise pas sur le terrain", a expliqué à l'AFP Me Poloni.
"Ce sont plusieurs traités, le 12 novembre 1764, puis le 2 décembre 1856, le 14 avril 1862 et le 26 mai 1866 qui le déterminent par 602 bornes implantées sur le terrain", a-t-il ajouté, constatant que l'endroit où s'arrête le bus se situe en Espagne, environ dix centimètres derrière la ligne marquant la frontière.
La justice a donc annulé le contrôle et remis le ressortissant en liberté, a précisé son avocat.
Le 27 novembre 2010, le même tribunal de Perpignan avait déjà annulé un contrôle à un autre endroit pour une raison similaire, selon Me Poloni.
Dans son jugement en 2010, le tribunal avait estimé qu'il ne pouvait "être exclu que les fonctionnaires aient quitté le territoire français pour effectuer le contrôle" car si leur voiture était garée côté français, celle des personnes contrôlées se trouvait de l'autre côté de la rue, côté espagnol.
Articles similaires
Trafic international de stupéfiants : Interpellation d'un individu pour liens présumés avec un réseau criminel
Le prix de l'excellence en matière d'apprentissage en ligne décerné en Arabie Saoudite à un universitaire marocain
Une étape stratégique pour la construction de l’Homme et la promotion de la justice spatiale
Inscription à la newsletter
LIBÉRATION
Adresse: 33, Rue Amir Abdelkader.
Casablanca 05-Maroc.
Tél.: 0522 61 94 00/04. Fax: 0522 62 09 72
Adresse: 33, Rue Amir Abdelkader.
Casablanca 05-Maroc.
Tél.: 0522 61 94 00/04. Fax: 0522 62 09 72