Le grand mensonge du PJD
A consommer sans modération
01/04/2009
Le discours fait florès ici et là. Sur un ton à la fois grave et solennel, l’interrogation traverse salons feutrés et quelques pages de journaux ciblés. A quoi les partis politiques servent-ils donc ? En quoi sont-ils nécessaires à la démocratie ? Conduisent-ils réellement les réformes ? Autant de questions au scepticisme clairement affiché qui continuent de se poser, alors que paradoxalement au sommet de l’Etat les discours réhabilitant l’action politique se multiplient.
Récurrentes, des campagnes de dénigrement – du moins elles en ont les forts accents - éclatent comme de mauvais orages dans un printemps …de la démocratie.
D’un bout à l’autre de l’échiquier politique, le verdict tombe comme un couperet. Sans appel. Il ne saurait y avoir de démocratie sans partis et les hommes politiques sont des acteurs essentiels dans le processus de démocratisation. Des évidences qu’il faut sans cesse répéter, se plaignent tous ceux et celles qui ont connu les années de braises, ces années sombres où il ne faisait pas bon de s’engager en politique. Des évidences mais aussi et surtout des principes de démocratie à consommer sans modération. Tout simplement parce qu’on ne peut concevoir une véritable démocratie sans partis forts, crédibles et respectés. Ce qui ne signifie pas qu’ils ont une quelconque immunité. Mais les principes de la démocratie ne sauraient être défendus en même temps que le dénigrement des formations politiques.
Ceux qui se gargarisent de slogans teintés de modernité tout en rejetant en bloc l’action des partis font en définitive le jeu de ceux qui risquent, demain, de leur ôter cette marge de manœuvre dont ils disposent aujourd’hui…
Récurrentes, des campagnes de dénigrement – du moins elles en ont les forts accents - éclatent comme de mauvais orages dans un printemps …de la démocratie.
D’un bout à l’autre de l’échiquier politique, le verdict tombe comme un couperet. Sans appel. Il ne saurait y avoir de démocratie sans partis et les hommes politiques sont des acteurs essentiels dans le processus de démocratisation. Des évidences qu’il faut sans cesse répéter, se plaignent tous ceux et celles qui ont connu les années de braises, ces années sombres où il ne faisait pas bon de s’engager en politique. Des évidences mais aussi et surtout des principes de démocratie à consommer sans modération. Tout simplement parce qu’on ne peut concevoir une véritable démocratie sans partis forts, crédibles et respectés. Ce qui ne signifie pas qu’ils ont une quelconque immunité. Mais les principes de la démocratie ne sauraient être défendus en même temps que le dénigrement des formations politiques.
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